Mairie de Silivri

12/26/2024
Ancien nom : Silibrée-des-Mégares , La plus à l'ouest des municipalités composant la province d'Istamboul, à 67 km de Beyoglu. Elle compte non seulement la ville de Silivri avec ses 8 quartiers, mais aussi 18 villages éparpillés dans la grande plaine de Thrace qui s'étant jusqu'aux frontières grecque et bulgare. L'ensemble compte 95 000 habitants. L'armée grecque d'occupation s'arrêta aux portes de Silivri en 1919, dans l'espoir d'annexer toute la Thrace orientale, sans Istamboul qui avait été promis aux Russes par les Anglais et les Français en 1914. Le Traité de Lausanne de 1923, mit fin à cette occupation et restitua ces territoires à la nouvelle République Turque.

Il ne reste plus grand chose de l'ancienne ville de Silibrée-des-Mégares (Silibrea) qui fut détruite à peu près à chaque fois qu'une armée étrangère se dirigeait vers Constantinople. Ainsi tour à tour, les Bulgares, les Serbes, les Russes, les Latins la réduisirent en cendres. Ce sont les Ottomans qui y donnèrent une véritable sécurité en la fortifiant en même temps que la ville d'Héraclée-de-Marmara (Marmara Eregli) à quelques kilomètres de là.

Avec ses 45 kilomètres de côtes, Silivri est un lieu de villégiature apprécié par les Stambouliotes. A Silivri-même, on y trouve de belles plages et des infrastructures hôtelières de bon niveau. Un centre de thalassothérapie, le plus important de la province, se trouve à proximité de la ville, tandis qu'à Seymen, on peut y trouver un important Country Club avec son centre équestre et son golf.
La côte de la mer Noire est plus sauvage et moins accessible, sauf dans la région de Durusu qui se situe au bord du lac de Terkos. Il y a peu d'infrastructures hôtelières dans cette région.

Pour les amoureux des vieilles pierres, particulièrement de la période byzantine, les restes des fortifications d'Anastase, sont pour le moins étonnants. Il s'agissait d'un rempart de défense qui s'étendait de la mer de Marmara à la mer Noire, tranchant collines, bois et prairies. La partie la mieux conservée se trouve près de Karacaköy, ou l'on peut également voir les restes impressionnants du système d'irrigation et transport de l'eau des Byzantins.
A Akören, on peut également voir les ruines du monastère St Nicolas, tandis que Kavakli et Selimpasa, sont deux stations balnéaires très fréquentées par les Stambouliotes.